Effets biologiques et sanitaires des rayonnements non ionisants
4 février 2016
04 octobre 2016
La section Rayonnements Non Ionisants de la Société Française de RadioProtection (SFRP) organise une journée scientifique sur les effets biologiques et sanitaires des rayonnements non ionisants tous les deux ans.
Cette manifestation est l'occasion de faire le point sur les travaux menés en France, qu'ils concernent le risque électromagnétique, les interactions ondes matières ou les application médicales.
L’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl,
survenu le 26 avril 1986, a conduit à des rejets
importants dans l’environnement qui ont touché
tout particulièrement l’Ukraine, la Biélorussie et la
Russie et de façon plus ou moins importante le reste
de l’Europe. Les dépôts liés à ces rejets sont encore
détectables aujourd’hui à des niveaux différents
selon les territoires concernés. Outre les actions de
sûreté mises en place sur l’installation accidentée,
les conséquences de cet accident ont donné lieu à
de nombreuses actions de protection de l’homme
et de l’environnement. Par ailleurs, de nombreux
programmes de recherche ont été engagés au cours
des 30 dernières années pour mieux comprendre et
mieux gérer les conséquences à court et long termes
d’un tel accident.
Les thèmes développés abordent toute la gamme des rayonnements électromagnétiques non-ionisants : champs statiques, extrêmement basses fréquences, fréquences intermédiaires, radiofréquences, ondes millimétriques, lumière cohérente et incohérente des domaines visible et infrarouge. Notons que les UV sont également restés une thématique de la sectio RNI malgré leur caractère ionisant.